Tracfin : l’enjeu de la cybercriminalité financière

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Tracfin, le dispositif français de lutte contre le blanchiment et financement du terrorisme placé sous l’autorité du ministère de l’Action et des Comptes publics, vient de rendre son rapport consacré aux tendances en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Cette édition 2018/2019, qui se concentre sur les axes fondamentaux : criminalité organisée, manquements au devoir de probité, fraude fiscale et sociale, etc.), met en lumière l’enjeu croissant de la cybercriminalité financière.En effet, le contexte général de numérisation des services de paiement et des relations d’affaires favorise une exposition importante des acteurs économiques aux fraudes et usurpations d’identité, notamment dans les secteurs des cryptoactifs, du financement participatif et de la banque en ligne. L’usage des cryptoactifs s’étend de plus en plus, y compris à des fins de blanchiment pur pour dissimuler le produit d’escroqueries, constate le rapport. « Le degré d’anonymat qui les caractérise les érige en parfait complément des identités dissimulées dans l’espace cyber ».A ce titre, « les dispositions de la loi PACTE apportent les conditions d’un encadrement juridique qui, décliné au plan opérationnel dans le dispositif LCB/FT, devrait se répercuter sur la quantité et la qualité des informations traitées par Tracfin et faciliter la détection de schémas de blanchiment de capitaux par l’usage d’actifs numériques ».

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